Baiser forcé à une joueuse : La FIFA ouvre une procédure contre Luis Rubiales

La Fédération Internationale de Football Association ouvre une procédure disciplinaire contre le président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, qui a embrassé une joueuse sur les lèvres après la victoire en finale de la Coupe du monde féminine.

Dimanche dernier s’est déroulée finale de la coupe du Monde féminine opposant l’Espagne et l’Angleterre à Sydney, en Australie qui s’est achevée sous le score de un but à zéro (1-0) en faveur des espagnoles . Lors de la célébration de la victoire de la Roja et de la cérémonie des trophées suivie des médailles, le président Luis Rubiales a bisé la joueuse Jenni Hermoso sur les lèvres.

Bien avant cela, le même Rubiales s’était saisi l’entrejambe dans la section exclusive des sièges avec la reine Letizia d’Espagne et la princesse Sofía, 16 ans, à proximité.

« Nous vérifierons si le président de la Fédération royale espagnole de football avait violé son code relatif aux « règles fondamentales de bonne conduite » et « s’était comporté d’une manière qui amène le sport du football et/ou La FIFA est discréditée » a déclaré la commission disciplinaire de l’instance dirigeante du football mondial, ce jeudi.

L’instance du football, sans préciser quels actes de Rubiales font l’objet d’une enquête a martelé : « La FIFA réitère son engagement inébranlable à respecter l’intégrité de tous les individus et condamne fermement tout comportement contraire ».

Hermoso a avoué ne pas aimer le baiser, et le syndicat national des joueurs qui la représentait – que Rubiales, 46 ans, dirigeait autrefois – a appelé mercredi à ce que sa conduite ne reste pas impunie.
Víctor Francos, secrétaire d’État espagnol aux Sports, a également déclaré mercredi que « le geste de se saisir les testicules à la tribune est un geste que personne ne peut défendre ».

Réunion d’urgence
La FIFA n’a pas fait mention de date pour une prise de décision. Les juges disciplinaires de l’organisme peuvent imposer des sanctions aux individus allant des avertissements et amendes à la suspension du sport.
La commission disciplinaire est présidée par l’avocat colombien Jorge Palacio, ancien juge du tribunal du travail et membre de la Cour constitutionnelle colombienne.
L’affaire sera probablement tranché par trois des 16 membres du panel. Trois des 16 sont des femmes originaires d’Angleterre, du Mexique et de Thaïlande.

Fernandez Gobessou (Stag)