Plus de 200 000 préservatifs et digues buccales vont être distribués au village olympique lors des JO de Paris-2024

Plus de 200 000 préservatifs et digues buccales vont être distribués au village olympique lors des JO de Paris-2024

mars 22, 2024 0 Par Le pouce

Pour les Jeux Olympiques de Paris-2024, les organisateurs ont annoncé la distribution de plus de 200 000 préservatifs aux athlètes qui habiteront le village olympique.

A chaque édition des Jeux Olympiques, c’est désormais une préoccupation. Comment prévenir les infections sexuellement transmissibles au village olympique pendant les JO particulièrement ceux de Paris (26 juillet-11 août). Pour répondre à cette préoccupation, plus 200 000 préservatifs masculins et 20 000 féminins seront distribués informe l’AFP.

Paris un cas dans un autre cas…

« Ce qu’on constate indépendamment des JO, c’est plutôt une recrudescence de la prévalence des infections sexuellement transmissibles dans la population », explique Laurent Dalard, qui s’occupe de coordonner les premiers secours et les risques sanitaires pour le comité d’organisation des JO de Paris (Cojo).

En plus des préservatifs, des dépliants seront distribués et des affiches seront placardées au sein de la polyclinique du village olympique, situé à Saint-Denis, pour une meilleure sensibilisation des sportifs et sportives de tous les pays. Il y aura des plans de dépistage du VIH au sein de cette polyclinique. Dix mille préservatifs sans latex et 20 000 digues buccales (carré de latex utilisé en cas de sexe oral) ont aussi été commandés.

Près de 14 500 athlètes et leur encadrement sont attendus en juillet à Paris au village olympique.

Mais faire un ratio entre le nombre d’athlètes présents et le nombre de préservatifs pour en déduire des informations sur les relations sexuelles au sein du village olympique n’a pas forcément de sens : un membre de la direction du Cojo avait confié il y a quelques mois à l’AFP que certains produits disponibles au village, comme des pansements, étaient parfois pris par les athlètes ou leurs proches pour être ensuite rapportés chez eux.

Pendant les JO, « parmi les risques infectieux, il y a ceux liés à la santé sexuelle », y compris pour les spectateurs, rappelait début mars Dominique Costagliola, directrice de recherche émérite de l’Inserm. 

Un effort particulier sera fait pour augmenter la capacité d’accueil à l’éventualité d’une augmentation des situations d’urgence pour des prescriptions de traitement post-exposition contre le VIH ou de dépistages d’infections sexuellement transmissibles. Cela impactera les services d’urgence », avait-elle indiqué.

Avec AFP

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