« Si je révise la constitution du Journal, ce serait contre mon avis » : Gildas Ahogni, Directeur de Publication du Journal Le Révélateur

« Si je révise la constitution du Journal, ce serait contre mon avis » : Gildas Ahogni, Directeur de Publication du Journal Le Révélateur

août 11, 2021 1 Par Le pouce

Créé en 1995, le Journal des étudiants Le Révélateur de l’Université d’Abomey-Calavi connaît chaque année, un Directeur de Publication. Pour le compte de la mandature 2020-2021, c’est Gildas Ahogni qui assume cette responsabilité. Il fait un bilan presque à parcours de son mandat.

Que retenir de votre gestion à la tête du journal Le Révélateur ?

Je n’ai pas encore un bilan à faire puisque l’année journalistique suit son cours. Mais je peux faire un bilan à mi- chemin. Depuis les années antérieures, beaucoup de bureau se sont succédés et ont donné le meilleur d’eux-mêmes. À mon arrivée, depuis le 1er novembre 2020, j’ai fait quelques innovations. Je peux dire que la rigueur que le journal impose chaque année est maintenue. Le concours « Plumes révélées «  que nous avons instauré dans le but de faire compétir les journalistes en formation, s’est bien déroulé. Le journal est resté sur de bonnes traces.

Gildas Ahogni, Directeur de Publication du Journal Le Révélateur

Pensez-vous revenir en tant que Directeur de Publication après l’Assemblée générale du journal?

Cette question me traverse l’esprit depuis quelques mois. Mais, je gagnerai quoi en révisant les tests du journal pour revenir occuper le même poste ?  Après le poste de Directeur de Publication, il n’y a plus autre poste plus élevé. J’aime la paix, je prône la paix et je préfère partir en paix. Je voudrais avoir le cœur libre au lieu de me lancer dans ce processus et faire beaucoup de jaloux. Si je révise la constitution du journal ce serait contre mon avis. Je déposerai ce tablier de Directeur de Publication à la date de l’Assemblée générale.

Que gardez-vous de vos collaborateurs ?

J’ai une très bonne équipe, il faut l’avouer. A un moment donné, ce sont ces personnes qui m’ont aidées en matière d’organisation de projet, de formation, de coaching. Nous sommes au total 7. Dans la masse, tous mes collaborateurs ont assumé leurs tâches. Je suis fier d’eux. Entre amis, frères et sœurs, on essaie de se serrer les coudes pour surmonter les difficultés.

De vos collaborateurs ou collaboratrices, lequel ou laquelle, vous a le plus apporté en soutien, en fidélité et en solidarité?

Difficile de répondre à cette question. Sans vouloir faire des jaloux, le Rédacteur en chef et moi, faisons partie de l’ancien bureau. Il a abattu un travail formidable. C’est l’homme idéal à la place qu’il faut au moment où il le faut. Les autres, c’est pour la première fois qu’ils sont en train de faire le bureau directeur, ils essaient aussi d’apporter leurs pierres à l’édifice.

Quelles sont les difficultés rencontrées en 10 mois de gestion ?

Il n’y a aucun organe de la presse universitaire qui ne connait de difficultés. Figurez-vous que depuis 2016, ils ne bénéficient plus de subvention de la part d’une quelconque institution étatique. Dans le cas de Le Révélateur en particulier, je peux dire que les difficultés sont énormes. Avec le Cous- Ac par exemple, nous sommes confrontés aux problèmes constants d’accessibilité aux infrastructures. L’autre difficulté est que cette question épineuse de représentativité des organisations estudiantines, fait que Le Révélateur se retrouve sur une mauvaise pente.

L’organisation à laquelle le journal est affilié n’est pas la plus représentative, ce qui fait que notre organe a beaucoup de peine à avoir les infrastructures. Il faut également souligner la réticence des partenaires pouvant accompagner le journal pour la réalisation des projets. L’absence de moyen financier suffisant a beaucoup joué sur la réalisation du plan établi cette année par le bureau.

C’est donc l’occasion pour moi de reconnaître les mérites de ceux qui nous ont aidés. Il faut citer les organes de presse, le Leader du Jour, le Grand Quotidien, le Héraut,  Radio Univers avec des personnes ressources de l’Upmb, Odem ainsi que l’Ortb. Les anciens membres du journal sont aussi à féliciter. Les mérites des stagiaires sont reconnus puisque c’est de ceux dont il s’agit au prime abord.

Un conseil pour le prochain Bureau Directeur…

Je préfère avoir les membres du bureau avec moi pour leur dire plus. Je serai toujours là, à l’écoute dès que le besoin se fera sentir. Je peux leur dire d’avance de pérenniser les acquis du journal. De faire toute chose dans la légalité et de chercher à marquer leur passage.

Un mot pour conclure

Permettez-moi de féliciter les stagiaires même s’il y en a de récalcitrants. Je dirai à tous les membres du journal de prendre au sérieux le travail et de respecter la règle d’or du journal. Le Révélateur est une famille où le Journalisme est privilégié.

Propos recueillis par

Tobi AHOSSINOU (Stag)  

Armielle SOVISSI (Stag)

Dapouassa N’OUENI (Stag)

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