Présidentielle américaine 2024 : Kamala Harris “n’interdirait pas” la fracturation hydraulique

Dans le sillage des élections présidentielles américaines de Novembre 2024 ,Kamala Harris, s’est exprimée pour la première fois sur CNN en tant que candidate démocrate. L’occasion pour elle d’envoyer une pique à Trump.

L’ Amérique était “prête à tourner la page” Trump.Voici les expressions de l’actuelle vice-présidente et candidate à la Maison Blanche dans sa première interview ce jeudi 29 août, au cours de laquelle elle a défendu ses idées sur l’énergie, l’immigration et Israël.

Ainsi donc pour les sujets brûlants des élections présidentielles,par exemple,sur l’immigration, l’un des thèmes favoris de Donald Trump, la démocrate de 59 ans a dit qu’il devait y avoir des “conséquences” pour les personnes entrant de manière illégale sur le territoire américain.Concernant l’énergie l’un des sujets sensibles de la campagne, Kamala Harris a notamment la candidate démocrate, a déclaré qu’en cas de victoire elle “n’interdirait pas” la fracturation hydraulique, une méthode d’extraction d’hydrocarbures dénoncée par les défenseurs de l’environnement. “Nous pouvons faire croître et développer une économie florissante basée sur les énergies propres sans interdire la fracturation”, assure la vice-présidente, alors qu’elle s’était dite par le passé opposée à cette technique polluante. Un sujet brûlant d’autant plus que le secteur des hydrocarbures est un important pourvoyeur d’emplois et de revenus dans l’État très convoité de Pennsylvanie où les votes sont chères.

Parlant de la question de la guerre entre l’Israël et le Hamas ,la candidate démocrate a réitéré son soutien au droit d’Israël “à se défendre” et a répondu “non” à la question de savoir si, en tant que présidente, elle suspendrait les livraisons américaines d’armes à Israël, alors que la guerre à Gaza se poursuit depuis près de onze mois. La démocrate a aussi déclaré que “beaucoup trop de Palestiniens innocents avaient été tués” et a appelé à “un cessez-le-feu”.

Interrogé sur son identité puisque son père est jamaïcain et sa mère indienne et suite aux attaques de Donald Trump l’accusant de “devenir noire “pour des raisons électoralistes,elle a martelée qu’il est question de “la même vieille rengaine“avant de lancer une réponse sans équivoque “Question suivante ,s’il vous plaît”.

Pour amener un peu plus d’unité au sein des américains,elle promet de nommer un républicain au poste de ministre dans son gouvernement en cas de victoire à l’élection présidentielle du 5 novembre. “ce serait une bonne chose pour les Américains qu’il y ait un ministre républicain dans [son] gouvernement” a a-t-elle estimée.

Boris KAKPO (Stag)