Pourquoi est-on souvent déçue la première fois ?

Pourquoi est-on souvent déçue la première fois ?

juin 8, 2021 0 Par Le pouce


Parfois, ça fait mal. Parfois, ça ne fonctionne pas. Parfois, c’est plié en trente secondes… Globalement, la première fois que l’on fait l’amour, c’est bof. Pourquoi ?
On est souvent déçue la première fois.

Le premier rapport sexuel est une étape importante dans une vie. Parfois, on la sacralise, trop, au risque de tomber de haut. Parfois, on s’en débarrasse à la va-vite, comme d’un passage obligé, au risque de le regretter plus tard. Parfois, c’est terriblement douloureux. Parfois, on ne sent rien du tout, même pas de plaisir.

Si bien qu’on se dit « tout ça pour ça ? » Il existe un milliard de situations, tout un tas de premières fois différentes. Mais généralement, elles ont un dénominateur commun : on est un peu déçue. Rien de surprenant quand on comprend vraiment ce qui se passe et pas de quoi rendre les armes à la désillusion.

Seize ans, c’est l’âge auquel les filles auraient leur premier rapport sexuel en moyenne, d’après une étude britannique.

Et ce n’est en moyenne que deux ans plus tard qu’elles connaîtraient leur premier orgasme. Preuve que prendre son pied, ça prend du temps.

C’est sacré ou pas ?
Sorellaa, 19 ans, l’avoue sans détours : « Jusqu’à il y a très peu de temps, je n’avais couché qu’une fois, avec un garçon qui se fichait pas mal de moi. Je l’avais fait pour me débarrasser de ma virginité. » Un fardeau dont Sorellaa s’est donc délestée rapido. Emballé, c’est pesé, plus besoin de flipper. Sauf qu’aujourd’hui, elle regrette.

Elle est folle amoureuse de son mec actuel et les câlins sont géniaux : « Je regrette de ne pas avoir fait ma première fois avec lui, de ne pas l’avoir attendu, lui, parce que je sais que ça aurait été une expérience formidable. »

Pour Alène Houngbedji, psychologue sexologue, la première fois est souvent trop sacralisée : « C’est un événement certes important, mais qui ne détermine pas le reste de la vie sexuelle ! » Le plus important c’est de dédramatiser. « Si on attend trop, cela peut maximiser la peur et l’anxiété. Il faut y aller à son rythme, ne pas éviter l’occasion si elle se présente.

Bien entendu, il ne s’agit pas de se forcer. Mais avoir de l’appréhension, c’est normal. Il ne faut pas éviter tout rapport en attendant de ne plus avoir peur, parce que ça, ça n’arrivera pas », explique-t-il.

Mal ou pas mal, qu’est ce qui est normal ?
La première pénétration ne rime pas toujours avec douleur. Une femme sur trois n’a pas du tout mal lors de son premier rapport. Et sur les deux tiers qui restent, peu sont celles qui ressentent une douleur terrible. Même chose pour les saignements, qui ne sont pas systématiques.

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