Leonard Wantchekon, premier économiste de l’Afrique noire à être élu dans l’organisation savante la plus prestigieuse en Economie dans le monde

Leonard Wantchekon, premier économiste de l’Afrique noire à être élu dans l’organisation savante la plus prestigieuse en Economie dans le monde

juin 26, 2021 0 Par Dorice Djeton

Leonard Wantchekon, né en 1956 à Zagnanado, est un économiste béninois, professeur de sciences politiques et d’économie à l’université de Princeton et directeur fondateur de l’Institut de recherche empirique en économie politique basé au Bénin, lequel se concentre sur la recherche portant sur l’évaluation des politiques publiques. Secrétaire de l’Association américaine de sciences politiques et directeur de rédaction du Journal for African Development, il a enseigné à l’université Yala (1995-2000) et a été professeur invité au Centre d’études internationales de l’université de Princeton.

 Leonard Wantchekon a suivi ses études supérieures au Bénin, au Canada et aux États-Unis. Il a obtenu une maîtrise en économie à l’Université de Laval et à l’Université de Colombie Britannique en 1992 et un doctorat en économie de l’Université Northwestern en 1995. Ses thèmes de recherche portent notamment sur la démocratisation après les guerres civiles, la malédiction des ressources et le clientélisme électoral.

Il est membre du comité technique de l’« Indice Ibrahim » de la Fondation Mo Ibrahim pour le renforcement de la gouvernance en Afrique. Il a marqué l’histoire avec son élection à la Société d’Econométrie. Le Professeur à l’Université de Princeton aux Etats-Unis d’Amérique est le premier économiste de l’Afrique noire à être élu dans l’organisation savante la plus prestigieuse en Economie dans le monde. Parmi ses travaux ayant conduit à cet exploit, il y a ceux réalisés  de 2000 à 2015  en économie politique et en histoire économique quantitative.

 Il s’agit par exemple de l’étude  sur les écoles coloniales et la mobilité sociale au Benin (2015), l’effet du long terme de la traite des esclaves sur la confiance interpersonnelle en Afrique (2011),  la théorie de la démocratie de chefs de guerre (2004), ainsi que la théorie de la compétition électorale sous la menace d’instabilité politique (2000).

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