
JO 2024 : Andrew Neil Frias Diaz porte plainte contre les policiers en France
août 5, 2024Venu en France pour assister à plusieurs épreuves des JO 2024, un Américain a été arrêté par les éléments de la police à la sortie d’une épreuve des jeux olympiques de Paris 2024.
Le touriste Andrew Neil Frias Diaz porte plainte contre des policiers qu’il accuse de violence. Une horrible histoire que cet Américain ne peut jamais oublier. Il est venu en France pour assister aux épreuves olympiques de Paris 2024. Malheureusement, il a été interpellé devant l’enceinte sportive quand il se rendait à un match de water-polo entre la France et le Japon au centre aquatique, a relaté le Parisien ce 4 Août. Selon la source, tout aurait commencé lorsqu’il a sorti un drapeau israélien pour faire un selfie avant de se rendre au poste de contrôle des billets. C’est ainsi que des policiers auraient décidé de le contrôler pour comprendre pourquoi il se prenait en photo. Il aurait alors présenté son ticket d’entrée aux forces de l’ordre qui ont également consulté son téléphone portable.
Il aurait été traîné par les pieds
« Dix minutes après, cinq autres policiers sont arrivés sur moi. Ils m’ont dit que j’étais interpellé. J’ai demandé pourquoi, l’un d’eux a dit que je faisais de la résistance », poursuit Neil Andrew qui précise avoir été tiré par les pieds lors de son arrestation, avant d’être installé dans un fourgon de police. Garde à vue pour 27 heures, le touriste a également dénoncer des scènes humiliantes et déplorables. Il avoue ne pas avoir pu consulter un médecin, un avocat, et prévenir ses amis et que les fonctionnaires lui auraient refusé de l’eau en lui disant de boire celle des toilettes. Il est finalement sortir libre avec une convocation en vue d’une notification d’ordonnance pénale pour avoir « opposé une résistance violente » et « d’avoir pénétré par force ou fraude dans une enceinte sportive » en état d’ivresse.
De son côté, le procureur de la République a expliqué à nos confrères que « la gravité et la nature de ce dossier ne nécessitaient pas de l’orienter en comparution immédiate » et que « le parquet de Bobigny n’a pas été informé d’une éventuelle plainte pour violences illégitimes ».
Dossou Juldian (Stag)