Coup d’État Gabon : Frédéric Bongo, le frère d’Ali Bongo à la rescousse

Selon Africa Intelligence, le Colonel Frédéric Bongo, le frère d’Ali Bongo, étroitement associé aux Israéliens et aux Français aura été l’homme fort du renseignement?

C’est un militaire qui a suivi sa formation à Saint Cyr. Il réside à Paris d’où il a activé son réseau contre ce qu’il considère être seulement une Révolution de palais à Libreville.
Frédéric Bongo, colonel de la Garde républicaine, frère d’Ali Bongo et ancienne pièce maîtresse du régime avait perdu toute faveur après le grave accident de santé de son frère, en raison de la méfiance de l’épouse du chef de l’État, Sylvia Bongo, avant de retrouver les grâces d’Ali, dont il pourrait compter parmi les derniers soutiens.

Un putsch dans le putsch?
Toujours selon  »Africa Intelligence » Frédéric Bongo Guadeloupe avec le judoka Teddy Riner lorsqu’il a su le coup d’État attenté contre son frère. Précipité de rentrer à Paris, Frédéric Bongo a « tenté de faire passer le message aux autorités françaises des risques de déstabilisation et prédit un putsch dans le putsch ».

Et notre souce d’amplifier : « Frédéric a battu le rappel parmi les généraux, avec qui il est resté en contact ».

Des relations froides

Frédéric Bongo connaissait l’acteur principal du putsch au Gabon qui fut un des collaborateurs de camp de son père Omar Bongo, ancien président du Gabon), alors que, lui Frédéric, était leader de la Direction Générales des Recherches (DGR – Gendarmerie,) puis de la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS -Garde Républicaine) où il sera remplacé par Brice Oligui Nguema.

Selon plusieurs témoignages, les relations entre les deux soldats n’étaient pas limpide. Ce qu’admet un officier de la Garde Républicaine qui a requis l’anonymat : «Le Colonel Frédéric Bongo a toujours méprisé le général Oligui Nguema. Il se considère meilleur que lui, notamment en raison de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan et de l’ École des Officiers de la Gendarmerie Nationale ».

Pour sa part, le Général Brice Oligui Nguema n’y a jamais été attentif à cela, concentré qu’il était à atteindre son objectif et il faut dire qu’il a réussi là où tant d’autres ont échoué ».

Un soldat pas si perdu
L’élément essentiel résidera dans la réaction de Frédéric Bongo face à cette situation. Optera-t-il pour mettre un terme aux suppositions qui l’entourent et regagner Libreville, où il avait été désigné à la tête de l’École de Gendarmerie d’Owendo ? Ou bien choisira-t-il de résister au nouveau dirigeant du Gabon aux côtés de son frère déchu, actuellement en résidence surveillée ?

Si Frédéric Bongo opte pour la résistance et apporte son soutien à son frère déchu, il pourrait bien être l’un des rares à encore défendre Ali Bongo. En effet, la majorité des partisans d’Ali Bongo ont rapidement changé d’allégeance après le coup d’État.

Pour l’instant, Frédéric Bongo semble être dans une position isolée.

Fernandez Lelou