RDC: les enfants et les femmes du Sud-Kivu, célébrés à travers la Journée mondiale de l’aide humanitaire

RDC: les enfants et les femmes du Sud-Kivu, célébrés à travers la Journée mondiale de l’aide humanitaire

août 19, 2024 0 Par Le pouce

Dans l’optique de la célébration de la journée mondiale de l’aide humanitaire, une pensée est tournée vers les enfants et femmes du Sud-Kivu. C’est l’ONG Action pour enfants oubliés (Apeo) qui attire l’attention sur les conditions de vie précaires de milliers d’enfants dans la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo ce 19 août 2024.

 

 

Il est connu de tous que la situation sécuritaire et humanitaire dans le Sud-Kivu de la République démocratique du Congo est dégradante. Les habitants de cette région vivent une situation désagréable notamment les enfants et les femmes. Ainsi donc, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la journée de l’aide humanitaire,la coordonnatrice de l’ONG, Solange Rubuye Mer, lance un appel aux autorités congolaises et à la communauté internationale pour attirer leur attention : «Le message essentiel que je veux lancer est tout simplement qu’on s’engage ! Je fais un appel au gouvernement : ces zones sont très enclavées ; on a besoin de leur soutien. L’humanitaire, ce ne sont pas seulement les agences des Nations unies. L’humanitaire, c’est toi et moi. Faisons quelque chose pour l’humanité, n’oublions pas aussi les veuves. Engageons-nous !» déclare t’elle.

L’ONG a tenu à saluer les efforts du gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, qui s’est récemment rendu à Shabunda pour évaluer la situation sur le terrain.

 

Notifions qu’à cause de cette situation dégradée ,trouver à manger est une tâche compliqué , l’accès à l’éducation est difficile. «Quand je vois certaines femmes d’entre nous errer pour essayer de trouver à manger, ça me fait mal, car des groupes armés sont encore là dans la forêt. L’éducation est un droit primordial pour les enfants, mais beaucoup n’étudient plus ; ils sont utilisés dans la fabrication de la braise, le lavage des motos, dans des restaurants et dans des carrés miniers pour avoir un peu d’argent » se désole Suzanne Kalakala à Nzibira, dans le territoire de Walungu.

Boris KAKPO (Stag)

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