Présidentielle américaine 2024 : du renfort “des républicains” au profit de Kamala Harris

Les américains seront aux urnes le 05 Novembre 2024 pour élire leur prochain président. Et tout soutien est nécessaire dans l’accession au pouvoir. A cet effet on note un changement de camp dans le rang des partisans de Donald Trump en faveur de Kamala Harris.

“Je pense que le temps est venu pour nous, républicains de l’Arizona, d’admettre l’évidence… à savoir que le candidat de notre parti n’est pas qualifié pour occuper ce poste…”, déclare John Giles, représentant les Républicains de l’État d’Arizona. Ainsi dit c’est une sorte de défection qu’on  note dans le rang des républicains qui, au lieu de soutenir leur candidat Donald Trump font le contraire au profit de Kamala Harris. C’est même une manœuvre de Kamala Harris, qui a lancé dimanche 04 Août  la campagne “Les Républicains pour Harris” (“Republicans for Harris”).

Le but de cette campagne de conquérir des voix chez les électeurs réfractaires à Donald Trump, si précieuses pour obtenir la victoire le 5 novembre prochain. Notamment ceux ayant voté pour Nikki Haley lors des primaires républicaines. Pour mener à bien cette manœuvre ils se servent des républicains réfractaire pour inciter les autres républicains à travers des posts sur les réseaux sociaux.

Notons également que près  d’une trentaine de membres du parti républicain, dont une quinzaine d’anciens membres du Congrès, participent à la campagne “Les Républicains pour Harris”. Certains faisaient même partie de l’administration Trump lors de son règne à la maison Blanche. C’est par exemple le cas d’Olivia Troye, conseillère à la sécurité nationale de l’ancien vice-président Mike Pence.

“Je ne suis peut-être pas d’accord avec Kamala Harris sur tout, mais je lui fais confiance pour protéger nos libertés, faire respecter l’État de droit et assurer un leadership stable sur la scène internationale. C’est pourquoi je voterai pour Kamala Harris” affirme t-elle sur X.

Ainsi la candidate démocrate continue d’engranger les soutiens de part et d’autres au détriment de Donald Trump qui, lui, ne s’empêche de critiquer sa rivale et même ses anciens collaborateurs déserteurs.

Boris KAKPO (Stag)