« J’ai beaucoup d’argent et je m’en fous d’acheter une belle voiture » : Soprano

Soprano a sorti son dernier opus intitulé « Chasseur d’étoiles ». En marge de cette sortie, dans une interview sans filtre, il partage ses projets et s’ouvre à ses fans.

L’occasion de la sortie de son album »Chasseur d’étoiles »,  Sopranor a accordé une interview sans tabous à quatre lectrices du Parisien sur divers sujets allant du Covid à son parcours, son amour de la ville de Marseille et sa fortune.

Baptisé « Chasseur d’étoiles », cet album a été débuté suite à la fin de sa tournée précédente alors qu’il était particulièrement fatigué et qu’il avait envie d’évasion d’où le thème des étoiles si lointaines sur lesquelles il aurait bien aimé pouvoir se rendre.

Parlant de son parcours,

Soprano est issu d’un milieu difficile et sa vie n’a pas été simple mais il a réussi à s’en sortir grâce à sa passion pour la musique. Une passion qui est née après avoir été inspiré par des groupes tels que NTM ou bien encore IAM qui ont connu un succès incroyable malgré leurs origines modestes.

À travers des coups reçus des épreuves de la vie, il a pu compter sur le soutien et la présence de sa famille puisque c’est avec ses frères et sa sœur et cela rend sa réussite encore plus douce. Il a aussi eu de la chance car on lui est venu en aide au début de sa carrière. En effet, les membres du groupe IAM n’ont pas hésité à placer leurs maisons en hypothèque afin de produire les deux premiers albums de Soprano et de son groupe les Psy 4 de la Rime car aucune maison de disque ne croyait en eux.

Aujourd’hui la Star partage la générosité dont il a bénéficié à ses débuts avec sa communauté à travers son entreprise baptisée « OnlyPro » et qui cherche à soutenir les jeunes talents venus de quartiers difficiles. Il explique :

« Dans les quartiers, on se plaint tout le temps que l’État ne fait rien, mais nous, on fait quoi ? J’ai quand même beaucoup d’argent et je m’en fous d’acheter une belle voiture, une belle montre, alors on a réinvesti dans une société.

On a acheté des bureaux de deux étages à Marseille, on travaille en famille avec mes amis d’enfance. On fait de la promotion et du management d’artistes et de sportifs, de l’immobilier… Cela montre aux jeunes des quartiers qu’il n’y a pas que le foot, le rap et la drogue. »