Infertilité : quand l’enfant devient la raison de la séparation

Infertilité : quand l’enfant devient la raison de la séparation

juillet 2, 2021 0 Par Le pouce

Si des couples mettent quelques mois pour concevoir, d’autres voient leur attente durer des années.  Véritable question de société, l’infertilité, l’absence d’enfant constitue un motif de séparation et de bien de désagréments dans les familles.

« Huit ans de vie conjugal sans un enfant, même pas une fausse couche », hurlait une belle mère à sa belle fille lors d’une grosse dispute qui s’est éclatée le dimanche soir à Calavi Togodou. Dame Alice, la belle fille en question était inconsolable tant sa douleur était grande.   Des scènes similaires se produisent fréquemment dans les familles dans lesquelles la belles fille peine à ‘’trouver ne serait-ce qu’un seul enfant’’ pour honorer son époux et la belle famille.

En effet,l’infertilité peut se comprendre comme l’incapacité de concevoir un enfant après avoir eu un an de rapports sexuels sans contraception et culminant dans un coït vaginal, rappelle bien souvent qu’elle est un vrai sujet au cœur de nombreux débats. Les causes sont nombreuses et les conséquences généralement lourdes pour le couple. Ainsi, lorsque la grossesse tant espérée ne survient pas, on se pose de nombreuses questions. Il faut distinguer deux types d’infertilité féminine : l’infertilité primaire et l’infertilité secondaire.

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L’infertilité primaire concerne les femmes n’ayant jamais été enceinte, d’un ou plusieurs enfants. L’infertilité secondaire désigne les femmes ayant déjà porté un ou plusieurs enfants, indépendamment de la durée de la grossesse. Pour l’une comme pour l’autre, il est nécessaire de prendre les bonnes dispositions et de comprendre l’origine du problème.

Des grossesses tardives

La fertilité est une notion biologique qui veut dire qu’on a l’âge de ses hormones. Or, on est au top de sa fertilité autour de 25 ans, et cela baisse ensuite peu à peu avec une très nette accélération après 35 ans. Au-delà, les ovulations sont de moins bonne qualité et le risque de fausse couche est bien plus important. Enfin, l’utérus et les trompes peuvent être le siège de fibromes ou d’endométriose qui diminuent encore la fertilité.

Des ovaires capricieux  et des trompes obstruées

« Chez certaines femmes, la présence de  microkystes aux ovairesou un mauvais fonctionnement de l’hypophyse et de l’hypothalamus c’est-à-dire les glandes du cerveau qui libèrent les hormones féminines empêchent la libération de l’ovule par les ovaires », Géoffroy Noussihoué, médecin généraliste. Il lui est alors impossible de croiser la route du spermatozoïde. Pour soigner ces troublesde l’ovulation, un traitement médicamenteux peut se révéler efficace, à condition qu’il soit modéré et suivi de près par un médecin.

Aussi, des trompes obstruées représentent  la deuxième cause d’infertilité. « Les trompes de Fallope  par lesquelles transite l’ovule pour rejoindre l’utérus peuvent se boucher. La fécondation est alors impossible », ajoute le médecin Géoffroy Noussihoué au Pouce Info. Cette obturation des trompes est la conséquence de l’infertilité.

Un utérus inhospitalier

Lorsque le spermatozoïde a rencontré l’ovule dans l’utérus, la partie n’est pas encore gagnée.  Il arrive que l’œuf ne parvienne pas à s’implanter dans la cavité utérine à cause d’une malformation ou de la présence de fibromes ou de polypes dans l’utérus. Parfois, c’est la glaire cervicale sécrétée par le col de l’utérus, nécessaire pour permettre le passage des spermatozoïdes, qui est insuffisante ou inexistante. Un traitement hormonal simple peut être proposé pour augmenter la sécrétion de ces glandes.

Le mode de vie joue sur la fertilité

Il n’y a pas de secret, vouloir un bébé rime avec bonne santé…! Le tabac, l’alcool, le stress, l’obésité ou, à l’inverse, un régime trop restrictif, sont autant de nuisances à la fertilité de l’homme et de la femme. Il est frappant et plutôt effrayant de constater que les spermatozoïdes étaient bien plus riches et mobiles dans les années 70-80 qu’aujourd’hui. Révèle une étude  publiée en 2015. Il est donc important d’avoir un mode de vie sain pour booster la fertilité.

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