«Il n’y a pas de couple idéal, Chacun créé son idéal dans son foyer» : Johanne Quenum FANOU, Coach en harmonie des couples et présidente du groupe Foyer sacré

La sacralité de la famille n’est plus à démontrer. Mieux, dans un contexte socioculturel africain. Et, avec la modernisation et les nouvelles formes d’épanouissement, le besoin de protéger et d’accompagner les couples, les familles va grandissant. C’est la tâche que s’est assignée Johanne Quenum FANOU, Consultante en Genre et Famille, experte des questions de couples. Directrice du Cabinet Foyers Sacrés et présidente du Groupe Foyers Sacrés, elle travaille avec son équipe à la paix et à l’édification des familles. Dans cet entretien, elle évoque sa passion devenu un métier. Coach en Harmonie des Couples, elle lève un coin de voile sur son rôle auprès des familles et revient sur la première édition du Congrès International des Familles et des C9ouples qui s’est tenue au Bénin du 29 Novembre au 2 décembre 2023.

Vous êtes consultante en harmonie des couples. D’où vous est venue cette vocation pour le bien être des familles et depuis quand avez-vous pris cet engagement ?

J’ai commencé par exercer ce métier depuis 2014. Cela fait donc bientôt 10 ans que j’exerce ce métier avec passion. Très tôt, au cours de mon enfance, j’avais constaté que beaucoup de personnes souffraient dans leurs foyers, les parents de mes camarades, leurs mères, leurs sœurs et on parlait beaucoup des difficultés dans les couples. Dans ma propre famille également, les choses n’étaient pas différentes. Ma mère pleurait beaucoup pour certaines choses que je ne comprenais pas. Alors, déjà enfant, je me disais qu’il fallait que je sois une source de réconfort pour les foyers. Plus tard, en grandissant, j’ai découvert le sacerdoce, la passion pour tout ce qui concerne la vie relationnelle dans les couples et je me suis engagée. Et, toutes mes formations ont tourné autour de ce sujet et aujourd’hui, je peux dire que je fais partie de ces personnes qui travaillent pour l’harmonie des couples au Bénin et, dans la sous-région.J’ai commencé par exercer ce métier depuis 2014. Cela fait donc bientôt 10 ans que j’exerce ce métier avec passion. Très tôt, au cours de mon enfance, j’avais constaté que beaucoup de personnes souffraient dans leurs foyers, les parents de mes camarades, leurs mères, leurs sœurs et on parlait beaucoup des difficultés dans les couples. Dans ma propre famille également, les choses n’étaient pas différentes. Ma mère pleurait beaucoup pour certaines choses que je ne comprenais pas. Alors, déjà enfant, je me disais qu’il fallait que je sois une source de réconfort pour les foyers. Plus tard, en grandissant, j’ai découvert le sacerdoce, la passion pour tout ce qui concerne la vie relationnelle dans les couples et je me suis engagée. Et, toutes mes formations ont tourné autour de ce sujet et aujourd’hui, je peux dire que je fais partie de ces personnes qui travaillent pour l’harmonie des couples au Bénin et, dans la sous-région.

De manière plus concrète, sur quels axes travaillez-vous avec les couples que vous coachez ?

Nous travaillons avec les célibataires, les enfants, les veuves et veufs qui veulent se remarier, les divorcés qui veulent se remarier aussi. Nous aidons les couples qui sont en difficulté à instaurer et établir la paix, l’harmonie et la joie au sein de leurs foyers.

En tant que consultante en harmonie des couples, comment définissez-vous le couple idéal ?

Il n’y a pas de couple idéal. Il n’y a que des couples dans lesquels les conjoints se choisissent chaque jour que Dieu fait et décident de façon intentionnelle et responsable à être des amis afin de vivre longtemps, heureux et épanouis dans leurs relations. Chacun créé donc son idéal dans son foyer.

Parlez-nous un peu de la vision derrière cette première édition. Pourquoi mettre en place une telle activité ?

Le Congrès International des familles et des Couples est une initiative du groupe Foyers Sacrés qui a été piloté par tous les coachs qui interviennent au sein du groupe Foyers Sacrés car le groupe Foyer Sacrés, c’est aussi beaucoup d’autres experts des questions matrimoniales qui ont été formés et certifiés par notre cabinet. Cet ensemble de coachs a décidé de mettre sur pied un Congrès International des Familles et des Couples qui a rassemblé effectivement, du 29 novembre au 02 décembre, plusieurs participants du Togo, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, Etc. Ces différents acteurs du bien être des familles sont venus pour opiner sur les réalités du couple, les difficultés du couple, comment régler les problèmes, comment commencer, grandir et vieillir ensemble. Comment assurer la la paix dans les relations.

Quelles sont les thématiques ayant été abordées lors de ce congrès ?

Nous avons abordé plusieurs thématiques avec pour thème central : comment mettre fin à l’amertume dans les couples ? Nous avons donc appelé les uns et les autres à faire le choix de l’amour-amitié pour que règnent la paix et l’harmonie au sein des familles.

Que devons-nous comprendre par ces termes ?

Nous avons effectivement relevé ces deux dimensions au cours du congrès international des familles et des couples. Quand nous parlons de la masculinité positive, cela regroupe tous les comportements, toutes les attitudes, tout fait ou tous les gestes venant de la gent masculine et favorisant la paix, l’épanouissement des filles et des femmes dans une société.Parler de féminité objective, revient à toucher du doigt tout fait, toute attitude, tout comportement, toute décision, tout activisme féminin qui travaille, non seulement à la lutte pour la paix de la femme, mais aussi à la lutte pour la paix de l’homme et de l’enfant parce qu’il ne faudrait pas qu’on oublie que c’est lorsqu’il y aura la paix que la société se portera mieux. Si les femmes se portent mieux et que les hommes sont marginalisés, il n’y aura pas d’équilibre et vice versa.Nous avons effectivement relevé ces deux dimensions au cours du congrès international des familles et des couples. Quand nous parlons de la masculinité positive, cela regroupe tous les comportements, toutes les attitudes, tout fait ou tous les gestes venant de la gent masculine et favorisant la paix, l’épanouissement des filles et des femmes dans une société.Parler de féminité objective, revient à toucher du doigt tout fait, toute attitude, tout comportement, toute décision, tout activisme féminin qui travaille, non seulement à la lutte pour la paix de la femme, mais aussi à la lutte pour la paix de l’homme et de l’enfant parce qu’il ne faudrait pas qu’on oublie que c’est lorsqu’il y aura la paix que la société se portera mieux. Si les femmes se portent mieux et que les hommes sont marginalisés, il n’y aura pas d’équilibre et vice versa.

Après une première édition du CIFAC, nous avons pu lire sur votre mur Facebook : Premier essai mais Dieu l’a validé. Quels sentiments vous animent ?Sommes-nous en droit d’espérer d’autres éditions ?

Je pense que nous avons l’obligation de continuer avec cette vision et d’organiser donc chaque année, le CIFAC. Nous demandons donc à toutes les personnes qui lisent cet article, de nous accompagner parce que pour une première édition cette année, le congrès a rassemblé beaucoup de participants. La soirée de gala de clôture seule a rassemblé plus de 300 personnes. Ceci représente un coup de maître pour une première fois. Les participants étaient contents et satisfaits. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons dit que Dieu l’a validé. Dieu a validé cette vision. Nous nous donnons donc rendez-vous pour 2024 pour la seconde édition du CIFAC. Je suis particulièrement fière de mon équipe et de tous les coachs qui ont fait le déplacement de toutes parts de la sous-région.

Plus qu’un MARI, un AMI est le nouveau-né dont cette soirée a accouché. Qu’est-ce qui vous a inspiré une telle œuvre ?

Le CIFAC a tourné autour de la thématique : Stop à l’amertume dans lvos vies et dans vos couples. L’ouvrage Plus qu’un MARI, un AMI est un ouvrage qui aspire donc à mettre fin à l’amertume dans nos vies à travers le changement de paradigme, de mentalité, l’acceptation de ce que l’amour et le bonheur en couple sont possibles. L’ouvrage nous donne assez de raisons pour croire encore au mariage parce qu’il y a des gens qui vivent la paix, l’Eldorado dans leurs couples. Nous avons donc pris le temps d’aller écouter ces personnes, d’étudier leurs histoires et nous avons tiré de ces histoires des outils qui peuvent permettre à la génération prochaine et même celle actuelle de couples et familles de vivre en paix et heureux au sein de leurs foyers.

Que dire pour conclure cet entretien ?

Je dirai simplement que l’amour est possible et que nous, au sein du Groupe Foyers Sacrés, nous continuons de vivre des témoignages de l’amour, nous continuons de conduire des couples vers le mariage, nous continuons d’aider des couples à vivre heureux dans leurs mariages. Mais pour y arriver, il faudrait que chacun prenne une décision responsable et intentionnelle qui l’amène à faire ce qu’il faut pour la paix et le bonheur dans son foyer.

Eunice Dossou-Kitti