Raphaël Glucksmann, le politicien compagnon de Léa Salamé pleure la perte de sa mère

Raphaël Glucksmann, le politicien compagnon de Léa Salamé pleure la perte de sa mère

août 26, 2023 0 Par Le pouce

Raphaël Glucksmann va maintenant faire face à une période de deuil. Le politicien, partenaire de Léa Salamé, a partagé sur son compte Instagram la triste nouvelle de la disparition de sa mère, Françoise, le jeudi 24 août.

La fin de l’été a apporté une note triste dans la vie de Raphaël Glucksmann. Le compagnon de Léa Salamé a annoncé le décès de sa mère le mercredi 23 août, après une « lutte acharnée contre la maladie » qui a duré plusieurs mois, selon ses mots sur Instagram. En tant que député européen et essayiste, il a passé les dernières semaines aux côtés de sa mère, Françoise, « dans une esquisse de sourire triste et beau », avant qu’elle ne parte vers un repos apaisé. Son fils, profondément affecté par cette perte, décrit sa mère comme une personne libre et souveraine jusqu’à la fin, ayant décidé de son propre départ.

Dans sa publication, accompagnée d’une photo de sa mère, Raphaël Glucksmann rend hommage à sa vie, qu’il considère comme une ode à l’esprit de résistance. Il partage également les détails de leurs dernières conversations, où même entre les moments de soulagement de la douleur par des médicaments, sa mère posait des questions précises sur la situation en Ukraine, l’évolution du front, les fournitures d’armes et les positions des différents acteurs. Ces échanges ont profondément marqué le politicien et écrivain.

La mère de Raphaël Glucksmann était une personne très engagée. Raphaël Glucksmann se retrouve maintenant orphelin, sa mère rejoignant son père, André Glucksmann, décédé en 2015. Il exprime l’espoir que son père l’a accueillie avec un sourire, poursuivant ensemble, ailleurs, leur amour indéfectible, leurs combats incessants et leurs magnifiques aventures. Raphaël Glucksmann partage sa vie avec la journaliste Léa Salamé.

Avec sa mère, Françoise, qu’il appelait affectueusement « Fanfan », Raphaël Glucksmann partageait une volonté commune d’engagement et une opinion politique ancrée à gauche. Il raconte notamment dans L’Express en 2019 : « La cheffe, c’est elle. Si elle n’avait pas mis deux claques à mon père, il n’aurait pas fait Mai 68 ». Françoise Glucksmann elle-même avait assumé auprès des journalistes : « La radicale, c’était moi, le maoïsme, c’est ma faute ». Elle révèle également le surnom qu’elle donnait à son enfant, « l’enfant du bateau », en référence à sa naissance en 1979, au cœur de l’opération « Un bateau pour le Vietnam » lancée par André Glucksmann.

Gloria KOUDJO (stag)

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