Regarder de la pornographie aurait des effets catastrophiques sur le câblage neuronal et la vie sexuelle

Regarder de la pornographie aurait des effets catastrophiques sur le câblage neuronal et la vie sexuelle

août 10, 2024 0 Par Le pouce

Depuis l’arrivée des sites internet l’abus de la pornographie a atteint des sommets dégoûtants. Les effets de la pornographie sont catastrophiques pour la santé mentale et la vie sexuelle selon une étude réalisée par Rachel Anne Barr, chercheuse en neuroscience à l’Université Laval.

 

 

 

La pornographie existe depuis qu’on a des traces de l’humanité et s’est transformée avec l’arrivée des médias. Ainsi, le plus grand site porno gratuit au monde, a reçu plus de 33,5 milliards de visites au cours de l’année 2018.Ces conséquence sur la santé sont dévastateur car la science révèle les répercussions neurologiques de la pornographie. Ces effets sont  catastrophiques pour la santé mentale et la vie sexuelle de plusieurs humains avec de graves conséquences comme la dépression ou la dysfonction érectile. La pornographie semble transformer le câblage neuronal.

 

Les vidéos pornos amènent le cerveau à changer et à s’adapter à l’expérience vu. Il semble créer à long terme des dysfonctionnements sexuels, en particulier l’incapacité à atteindre l’érection ou l’orgasme avec son partenaire. La relation conjugale et l’engagement envers le conjoint semble aussi compromise.

Pour expliquer ces conséquences, des scientifiques ont établi des parallèles entre la consommation de pornographie et la toxicomanie. Par son évolution, le cerveau est programmé pour répondre à la stimulation sexuelle par la poussée de dopamine. Ce neurotransmetteur, le plus souvent associé à l’anticipation de la récompense, sert aussi à inscrire les souvenirs et l’information dans le cerveau. De plus, des explosions anormalement fortes de récompense et de plaisir provoquent une accoutumance exceptionnellement forte du cerveau.

Norman Doidge, psychiatre, explique: «La pornographie satisfait à toutes les conditions préalables au changement neuroplastique. Lorsque les pornographes se vantent de repousser les limites en introduisant de nouveaux thèmes plus extrêmes, ils ne disent pas qu’ils doivent le faire parce que leurs clients développent une tolérance au contenu».

Les scènes pornographiques peuvent endommager le système de récompense de la dopamine et le rendre insensible aux sources naturelles de plaisir. C’est pourquoi les consommateurs sont moins excités par leurs partenaires.

 

Des études montrent que des changements dans la transmission de la dopamine peuvent entraîner la dépression et l’anxiété. En accord avec cette observation, les consommateurs de pornographie signalent des symptômes dépressifs plus forts, une moins bonne qualité de vie et une moins bonne santé mentale que ceux qui n’en consomment pas, révèle une étude du Journal of Sexual Medecine.

 

Des données sur Pornhub révèlent que les rapports sexuels classiques sont de moins en moins intéressants pour les utilisateurs qui se tournent vers des thèmes comme l’inceste et la violence.

La perpétuation de la violence sexuelle en ligne est particulièrement troublante, car les taux d’incidents réels peuvent augmenter en conséquence. Des scientifiques attribuent cet effet à l’action des neurones miroirs. Ces cellules cérébrales portent bien leur nom parce qu’elles réagissent lorsque l’individu accomplit une action.

Les régions du cerveau activées quand quelqu’un regarde de la pornographie sont les mêmes que lorsque la personne a des relations sexuelles. Si une forte consommation de pornographie ne pousse pas forcément à des extrêmes dangereux, il est probable qu’elle modifie néanmoins le comportement.

 

 

Pour mieux comprendre le rôle de cette structure dans le comportement, il est important de savoir qu’elle reste sous-développée durant l’enfance. C’est pourquoi les enfants luttent pour réguler leurs émotions et leurs impulsions.

 

Dossou Juldian ( stag)

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